mardi 4 mai 2010

Last Polaroid Workshop Express

Alors que je viens de mettre sous gomme ma dernière pierre, je reviens sur un atelier Polaroid réalisé la semaine dernière avec les étudiants de deuxième année Art.
Il me restait quelques cartouches de film 600 et vu la disparition de la marque, l'engouement toujours vivace chez les étudiants pour ce type de photographie, j'ai décidé de faire comme un dernier feu d'artifice et de brûler ces dernières cartouches !
Ainsi nous serons plusieurs à nous souvenir de cette fin malheureuse même si, parmi les étudiants, certains se rassurent en voyant Impossible Project prendre le relais.
Pour ma part, je suis un peu pessimiste.
Le contrat :
Deux shoots (je déteste ce mot) deux prises de vues par étudiant désireux.
On peut tenter l'établissement d'une très courte narration, inventer le début d'une collection (collecte ?), faire deux photographies, tenter d'enregistrer la fin du processus, faire comme si de rien n'était, jouer sur l'instantanéité, titiller la limite du film un peu vieux, bloquer la sortie du film (beauté de l'accident), se tirer le portrait une dernière fois, jouer, rater.
Alors voilà, sans hiérarchie, même si j'ai mes préférences !

Comme une image du jour dit, Cécilia Djondo :

les cheveux d'une amie, Cécilia Djondo :

Martin Boissard, comme une pochette de disque de variété :

nuages barrés par les rouleaux, Crézia Micallef :

le doigt où il ne faut surtout pas, Mathieu Laffargue :

Les ombres menaçantes qui planent sur l'école, Estelle Kongo-Bacary :

et les lignes d'un arbre toujours par Estelle :

Typologie typographique, Perrine Clément :

Perrine Clément comme suspendue :

et le groupe, éprouvant la rapidité du Polaroid SLR 680 :

autoportrait de Martin Boissard : (oui je sais...)

déstabilisation architecturale de Mathieu Laffargue :

Les mots de Hugues Loinard le plus fervent Polaroid Maker :


le très expressionniste paysage de Gwénaël Bodet :

Les nuages bougent et Crézia Micallef tente de les suivre :

autoportrait d'un jeune homme chinois, Qi Zhuo :

Et sa reprise comme un écho :

Pour les connaisseurs, l'appareil utilisé pour ces prises de vues est un Polaroid SLR 680 qui sous un châssis de SX 70 utilise du film 600.
Une rareté superbe.

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